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5 décembre 2018 3 05 /12 /décembre /2018 07:33
MERCI CYRIL

Merci à vous Monsieur Cyril HANOUNA

je suis tombée sur votre émission hier et j'ai regardé notamment le sujet sur le harcèlement des enfants à l'école.
Et oui, c'est à l'école que tout commence.
Et puis, à la fin, je vous entends faire une annonce a propos des gilets jaunes :
Une banque du coeur.

Quand on me parle de cœur, là, je tends l'oreille car en matière de finances, on parle de dépenses, de taxes, d'impôts, de temps long, mais de coeur... 
Lorsque l'on me parle de coeur, ce n'est pas à une banque que je pense et je ne sais pas pourquoi en vous entendant, Je me souviens... Comme dirait Perec, de certains humains qui ont marqué mon enfance et m'ont fait grandir. Peut être m'ont-ils appris l'empathie aussi. C'était, des animaux.


A Hercule, ce grand et puissant animal qui était le dernier, et qui finissait sa retraite, les motard étaient appelés à le remplacer dans la gendarmerie. Plusieurs chevaux dans un moteur, contre un, dans la dernière écurie, il ne faisait pas le poids, Hercule, les temps changeaient, qu'importe, il était là pour moi et tous les autres enfants qui venaient jouer avec lui dans le petit pré où il venait se dégourdir, juste au dessus de la  pompe à essence où les motos faisaient gronder leur cavalerie.
A ce grand animal si puissant et si doux à la fois et dans les yeux duquel je piochais toute celle qu'il me manquait parfois, je dois la force, et je me lovais dans la douceur du velours noir dans lesquels je plongeais avec bonheur lorsque nos regards se croisaient, je ne craignais plus rien alors.
Après ces entrevues hebdomadaires, je repartais rechargée, confiante et rassurée à la fois.

Pas besoin de mots parfois, juste un ressenti, une sensation. On avait échangé avec Hercule.

A cette petite boule de poils tigrée, incrustée de deux petites billes luisantes, fixant, étonnée et apeurée, ma tête de petite fille surprise de la découvrir, à la place du ballon perdu sous un fusain, à ce petit animal retranché au plus profond des taillis, terrorisé qui, en me voyant surgir dans son terrier s'est laissé attrapée, apprivoisé lorsque je tendis la main pour la sortir de sa cachette, je dois,  la ténacité, l'indépendance, mais non pas l'ingratitude comme on l'entends parfois, et la fidélité, à soi-même, le fait de savoir que l'on peut être aimé pour soi-même, tel que l'on est.

Et aux trois chiens qui ont jalonné ma vie d'enfant, je dois les plus beaux et doux moments de jeux dans lesquels j'appris ce qu'était la responsabilité d'une autre vie que la sienne. Cela faisait tellement de bien, car cela faisait  tellement grandir, se sentir important.

Peut être alors leur dois je, à ces animaux, le fait de n'avoir jamais été harcelée, étant enfant, malgré une très grande sensibilité, émotivité, malgré.... qui m'ont fait croire, parfois, face à certains adultes ou autres enfants que je n'étais pas normale. 
Trop sensible, trop timide, trop curieuse aussi : "mais enfin qu'est ce que tu cherche encore ?" ... Trop... Tout. J'avais l'impression que la curiosité était un défaut, le fait de vouloir comprendre ce monde dans lequel j'avais été parachutée n'était pas normal.
Longtemps j'ai cru que c'était une malchance, jusqu'à ce que découvre les livres de Françoise Dolto avec "la difficulté de vivre" et beaucoup plus tard, ceux de Monsieur Boris Cyrulnik, avec "le vilain petit canard".
Mais heureusement  bien avant, la vie avait mis sur mon chemin ces êtres vivants, doués justement de l'intelligence de vivre qui m'empêchaient de me perdre, me ramenant la confiance, me parlant une langue que je connaissais, une langue qui parle à l'âme et à l'intelligence, et qui petit à petit infiltrait en moi l'idée que, si je ressentais plus, et plus fort que les autres, c'est que j'avais raison, comme ils avaient raison d'être un cheval, une petite chatte ou bien des chiens.

Je vous remercie donc pour cette annonce qui m'a rappelé, et m'a fait chaud au coeur au milieu de cette agitation, pour ne pas dire plus, et puis si, de cette violence qui me fait dire que quelque fois, chez les humains, c'est la dernière  façon de se faire entendre lorsque derrière la colère, il y a la peur, dommage, que tous ne soyons pas assez attentifs aux leçons des animaux parfois.

Si la candidature de coluche n'avait rien de clownesque, me semble-t-il aujourd'hui, il m'arrive parfois  d'avoir l'impression d'être dans un cirque quand je vois ces batailles d'egos dans les divers partis politiques et les clowns sembles plutôt tristes, fatigués, peut être dépassés. Personne n'a plus envie de rire.
Coluche l'avait bien compris autrefois, était il un peu en avance comme le sont souvent les artistes ? Mais les restos du coeur ne me semblait pas être fait pour durer, c'était du provisoire, juste le ferment sur lequel il fallait se pencher et travailler, encore, cela parlait de partage, c'était cela le terreau de Coluche, cette notion que l'on n'a pas encore bien comprise, on n'a juste fait qu'institutionnalisé ces restos du coeur.
Alors le coeur serait une administration pour laquelle il faudrait voter un budget ? 
Et à nouveau aujourd'hui à l'instar de coluche, en disant ces mots vous rappelez l'impérieuse nécessité du partage, au coeur de cette révolution qui a commencé dans les années 90, où certains ont fait leur beurre au niveau mondial, pour ne citer que les gafa qui vont aujourd'hui encore tirer les marrons pour Noël en récupérant les gens qui n'ont pas pu faire leur courses,  laissant les commerçants aux prises avec les assurances.

 

Aujourd'hui s'il en reste un, c'est vous, les médias qui avez le véritable pouvoir, peut-être de faire tourner la roue de la fortune dans le bon  sens et remettre l'humain au coeur de la vie, comme savent parfois le faire les animaux et sans un mot mais non sans écoute, par un simple regard  qui vous fait vous sentir grand, beau, puissant, intelligent, enfin capable.


Car il semble qu'il ne s'y retrouve plus, le peuple, au milieu de ces batailles. Ce peuple exangue, pas à  la fin, ni au milieu, cela c'était dans des jours meilleurs,  mais au début, parfois, lorsqu'en faisant le budget et en ayant enlevé la part des dépenses incompressibles, il ne reste rien, à part un peu de l'argent qu'une banque  vous enlève et que vous pourrez reprendre, ad vitam tel un salaire, lorsque vous finissez par vivre avec un crédit revolving, un salaire que vous reversé à la banque qui se frotte les mains d'une telle opportunité car qui peut  se payer un tel crédit à part les gens qui n'ont plus d'argent, un crédit à  21 %, quand on vous refuse celui 10 ou 12 fois sans frais au motif que vous n'avez pas assez d'argent, justement, un crédit que leur accorde gracieusement mais pas gratuitement ceux pour qui Mr Macron à fait geste en leur supprimant l'isf, ceux qui n'ont pas de problème à payer en 10 ou 12 fois sans frais mais n'en ont pas besoin.
Tous les gens qui paie certains revolving leur font, à ces premiers de cordée, une faveur en plus, un pourboire  avec ce crédit revolving, et quelque chose qui  asphyxie  lorsque l'on ne peut faire autrement.


Lorsque j'étais petite on me donnait juste 1 franc, le prix de la séance de cinéma le dimanche, et quand l' ouvreuse me demandait  :
"vous ne donnez rien pour le pourboire ?"
 je répondais :
"Non merci je n'ai pas soif"
Je ne savais pas ce qu'était un pourboire.
Maintenant j'ai appris, mais des ouvreuses il n'y en a plus et des pourboire c'est à la banque qu'on le donne parfois avec ce crédit, qui me fait penser au sketch de Raymond Devos.


 

credit revolving

Mais ne parlons pas de justice.
Parlons plutôt d'intelligence ....

puisque aider les autres c'est s'aider soi même.

Lorsque je vous ai entendu faire cette déclaration concernant la banque du coeur, cela m'a fait du bien car certaines paroles parlant à  l'intelligence du coeur nourrissent autant qu'un steack.
On se dit ça y est, on est peut être plus seul, car à quoi sert un premier de cordée s'il n'y a plus de cordée.


Le coeur élève, et fait prendre du recul mais  surtout vous redonne confiance comme mes petits animaux. On pense l'intelligence passe, et mieux encore, l'âme est entendu, la source vive à laquelle on se raccroche dans les moments difficiles, celle qui vous fait dire :
"Que la vie est belle, quoi qu'il en soit, je suis relié au tout, c'est la loi de l'impermanence comme le dise les bouddhistes.

L'argent n'est qu'un moyen même si certains le prenne pour un maître et en deviennent esclaves, mais c'est un moyen indispensable pour vivre dans la société  des humains.

En 2012 dans un article  je disais : Merci à Monsieur Poutoux.
car il m'avait bien fait rire dans l'émission : "Des paroles et des actes." en disant qu'il ne voulait pas être président. 
"Ensemble c'est ensemble que l'on doit réussir." Disait-il 
Je n'étais pas la seule à sourire je pense de ce qui pour moi est une évidence, de ce qui vous redonne un peu d'oxygène lorsque entendez de telles paroles.

Le sourire, mais le rire surtout. A pratiquer aussi souvent que possible et à gorge déployer, ou bien l'humour que l'on dit parfois être la politesse du désespoir car tout cela vaut bien un steack.
Et par les temps qui courent, il ne faut pas s'en priver.
Alors, Merci aussi à cette dame  pour sa video sur outube. 
 
Nincha

Bravo et merci Madame

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