Aux petits bonheurs la chance

Arrêtez de crier ! Arrêtez de hurler, vous me donnez mal à la tête. 

Le bonheur c'est cela parfois, des cris qui s'arrêtent, des pleurs qui font une pause, des sourires qui illuminent un visage mais aussi...

une petite coccinelle qui se pose sur mon doigt et s'envole après m'avoir effleurée d'un coup d'aile en me disant :

Bonjour, comment tu t'appelles ? Moi c'est la coccinelle avec deux c.

C'était l'été il faisait si beau. Je la regardais s'envoler à nouveau en me disant sur quelle main va-t-elle se poser à nouveau. A qui dira-t-elle bonjour aujourd'hui.

C'est un jeu d'enfant dont on sort trop vite. Je veux y retourner. Je peux  jouer avec vous ?

Pourtant il voudraient bien, les adultes, il ne le disent pas mais il voudraient bien encore  à l'heure de midi entendre comme avant   :

A table les enfants !

juste avant de repartir pour jouer à la guerre parfois, sans avoir peur mais  iIs n'osent pas, ils voudraient bien retourner dans ce pays ou ils ne risquent rien, même si pourtant c'est le seul peut être de toute leur vie où ils  risqueront le tout pour le tout,  sur d'être, aimé quand même.

Etre aimé quand même.

C'est peut être cela le bonheur. Oui je crois bien que c'est aux alentours de cela. Un beau matin de juillet ou peut être du mois d'août, à moins que ce ne soit en décembre au milieu d'une bataille de boules de neiges car oui il est là aussi le bonheur. Je l'ai vu de mes yeux vu et je peux vous en parler.

Le père Noël, certains disent qu'il n'existe pas, parce qu'ils ne l'on pas vu mais le bonheur tout le monde l'a rencontré un jour, tout le monde l'a vu, au moins  une fois.

On a bien joué ce matin à la plage, on s'est bien amusé, la mer était en furie, les vagues étaient si hautes ! Qu'est ce qu'on a ri au milieu des vagues et puis le ciel... Dis moi papa, c'est loin l'horizon parce que c'est drôlement beau c'était de toutes les couleurs aujourd'hui, la mer semblait en colère mais le ciel lui,  riait, il n'arrêtait pas de rire, à cause du soleil qui jouait sans arrêt à cache cache avec les nuages, c'était drôle papa, et c'était beau surtout. Tu aurais du voir cela.

T'es pas beau mais je t'aime quand même. Alors là c'est peut être un bonheur qui a peur de se montrer, un bonheur trop fort, un bonheur qui fait peur, qu'on a du mal à voir, un bonheur qui ébloui, car comme dans un ciel de traine juste avant l'arrivée du soleil, on voit se glisser un : C'est pas vrai, je ne le pense pas, même si je l'ai dit.

Et même  si tu fais plein de bêtises, je t'aime quand même. Alors là c'est fort non ?

Le bonheur cela fait du bien mais cela bouge tout le temps, ce n'est jamais où on l'attend, c'est pour cela qu'il faut toujours bien regarder dans la vie, bien observer. Moi je suis toujours à l'affût, avec une loupe parfois.

Le bonheur, c'est fragile aussi, c'est tout doux, pourtant certains disent que c'est ridicule, que cela n'existe pas, c'est parce qu'on ne peux pas le compter, ni l'obliger c'est lui décide le bonheur, s'il se sent en sécurité ou pas ... Si on veut l'attraper de force alors il disparaît, cela aussi c'est fort de pourvoir apparaître et disparaître comme cela.

Mais le bonheur, c'est un droit inaliénable, accessible à tous non ! 

Tout le monde a droit au bonheur ! Moi aussi j'ai droit au bonheur  !

Oui mais comme le renard du petit prince, il faut l'apprivoiser car il est toujours à conquérir le bonheur, et surtout, il faut y croire au bonheur, à c'est celui que l'on se crée, le bonheur c'est moi qui décide.

Comme le disait Voltaire : j'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé. Alors oui, il est bon d'en abuser de ce droit là, de ne plus en avoir  peur, ne plus le fuir car non, il ne  se sauvera pas comme le disait l'ami serge. Il faut l'accepter le reconnaître, le bonheur, il aura de moins en moins peur,  il sera en confiance, de plus en plus présent.

Tout le monde veut le bonheur. Et tout le monde à raison. Moi j'ai décidé que chaque jour qui passe sera le jour ou je l'ai rencontré, ce jour  là, il faisait beau et l'on s'est promis que ce serait pour la vie.

Il me disait fais voir combien tu m'aimes. J'ouvrais alors tout grands mes bras,  je lui disais : comme cela et jusqu'au ciel même. Ils n'étaient pas assez grands mes bras pour dire combien je l'aimais.

Le bonheur on pourrait en parler pendant des heures et il n'y  aurait pas assez d'heures  pour le dire, le raconter. Parce que le bonheur, il est infini.

Et toi, parle moi encore du bonheur, car comme pour la mousse au chocolat,  j'en n'ai jamais assez. Et je veux bien partager,  Il est de quel couleur pour toi ? il a quel forme. C'était quand la dernière fois que tu l'as vu ? Dis moi ?

Raconte moi encore comment c'était. Parle moi du bonheur parce que le bonheur, j'en veux bien encore une part et même plusieurs puisqu'il est infini.

Alors si chacun a droit au bonheur, surtout ne vous en privez pas.  Abusez en.

Au fait le bonheur, ce n'est pas que pour les petits, c'est aussi pour les grands, même si souvent il faut allez le rechercher, dans les malles qu'ils ont délaissées en grandissant, il faut qu'ils se laissent doucement envahir par le parfum du bonheur qui ne faisait que les attendre, les grands. Après, c'est en courant qu'ils le verront arriver, celui qui n'attendait que cela, être enfin reconnu.

Je vous souhaite tout le bonheur du monde comme le dis la chanson et parlez en autour de vous. Il aime bien qu'on parle de lui.

Nincha