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6 décembre 2017 3 06 /12 /décembre /2017 20:52

 

 

Même les petits chats pleurent aujourd'hui et disent

 

 

Depuis l'enfant jusqu'à l'adulte retrouvant son enfance, tout au fond de lui, tout le monde hésite entre la chanson et les larmes aujourd'hui.

 

Tout le monde pleure Johnny.

 

Un grand merci à celui qui n'a pas arrêté de donner à son public, celui qui a brulé sa vie pour lui, ce grand animal instinctif, cet humain si intelligent qui n'a pas arrêté de vouloir se découvrir, de vouloir comprendre c'est à dire aimer, en travaillant avec les plus grands, comme Michel Berger, Jean-Luc Godard, se redessinant, au gré des modes, curieux comme un enfant, voulant tout connaitre du monde de l'art, depuis la chanson jusqu'au  cinéma, et au théâtre, voulant tout explorer.
Il a dépassé, supplanté même, les modes, comme un être singulier qui s'invente en permanence,  un caméléon changeant de couleur, au gré du temps, l'instant présent,
comme il disait,  c'est ce qui m'intéresse, n'hésitant pas à nous montrer ses fêlures et ce  faisant,  tout le monde pouvait se reconnaitre en lui, sans  distinction d'âge ou de quoique ce soit d'autre.


Je crois bien que sa famille c'était le monde, et son univers, la vie.


Un homme parmi les hommes, un homme qui tire son épingle, par le biais de l'amour qu'il n'a cessé de chercher  à travers les femmes de sa vie, et depuis sa tribu jusqu'à son public à qui il donnait sans compter. Voila pourquoi tous aimait l'artiste autant que  l'homme, je crois.
Merci Johnny pour ta générosité, et ton humilité. Et tous  pleure aujourd'hui cette belle énergie qui s'est envolée.

 

Le monde l'art, le monde des lettre a été très affecté cette année.

Merci à vous aussi  Monsieur Jean d'Ormesson, qu'on retrouvait régulièrement pour nous parler de la vie, à travers vos écrits, avec un œil  plein de malice,  bleu comme un ciel d'été sans nuage, rieur comme un enfant toujours prêt à jouer un bon tour. Pourquoi  malgré  votre voyage en première classe durant votre existence comme vous le disiez chez marc olivier avec deux mots mot à la fin : Merci, et pardon, pourquoi alors ce léger voile de mélancolie  derrière le sourire ?
Merci à vous aussi pour, la joie, pour l'écoute, pour la conversation qui nous faisait tant de bien par les temps qui courent.

Dans l'univers, il y aura désormais de beaux ciels étoilés, la nuit, il y aura la fête dans les étoiles et le ciel va s'illuminé de toutes ces énergies, nouvelles venues, parties rejoindre les autres disparus il y a peu.

Avec au milieu Johnny pour mettre le feu, et Monsieur Jean D'Ormesson, pour la conversation. Deux styles, deux époques mais deux hommes qui aimaient passionnément la vie, et ne cessaient de le proclamer à travers leurs écrits et leurs chansons.
Deux hommes si différents mais qui ont pourtant fait l'unanimité. Deux hommes que tout le monde aimait. 

A n'en pas douter ces énergies là continueront d'exister car comme disent  certains, on ne meure jamais, on continu dans le cœur de ceux  qui nous ont aimés.

 

 

Nincha
 

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