Il n'y a pas que les animaux ou les galets

C'était l'été, au bord de l'océan, il faisait beau !...  Les petites vagues se cognaient, l'eau frisait joyeusement,  et dans un léger clapotis montait encore jusqu'au niveau de mes chevilles en finissant de s'étaler sur le sable humide quand, alors que je remontais vers les dunes, et que mes pieds foulaient désormais avec bonheur le sable sec,  juste à côté de l'un d'eux, je les ai vu.
Tout ronds, tout doux, polissés par les éléments, ils semblaient célébrer le soleil, la mer, le vent, la vie quoi !...
Je les ai trouvés si beaux ces deux là que  je me suis baissée, et alors que je m'apprêtais à les ramasser, au milieu des clapotis, j'ai entendu quelque chose.  J'ai tendu l'oreille...

Car en écoutant bien, parfois, on peut même entendre des galets  dire, merci. Mais pour cela il faut, ouvrir  les yeux, tout d'abord et bien écouter surtout.
Car non,  il n'y pas que les animaux, et les galets, les humains aussi font partie des poussières d'étoiles, les humains aussi peuvent dire merci.
 

Alors je voulais vous lancer un défi, à vous les hommes qui passez par là.
Un jour dans la semaine, par exemple, pourquoi ne pas remettre au goût du jour, la galanterie, oui, je dis bien, remettre au goût du jour, la galanterie, mais dénuée de toute forme d'intérêt, juste pour la beauté du geste, sinon cela n'est pas du jeu, cela ne vaut rien. Un jour, plusieurs ou.... Comme si,  sur l'ordonnance du médecin, il y aurait marqué, à renouveler autant de fois que possible, à vie même.

Je vous mets au défi de céder votre place à, n'importe laquelle des femmes, qui se tient debout, juste à côté de vous dans le métro par exemple.
Et je vous assure que, vous aussi pourrez  entendre, comme moi, lorsque j'ai posé les yeux sur ces deux petits galets, vous aussi, pourrez entendre  alors un : Merci c'est gentil. 
Je prends les paris.
Tels certains chanteur comme Julien Clair avec  "Femme je vous aime", ou bien en remontant un peu plus loin comme Jean Ferrat avec  "La femme est l'avenir de l'homme". Je prend les paris. Moi aussi J'y crois.

Car à ce jeu là, il n'y a que des gagnants et  la gratitude fait du bien à tous.

Prenez soin de votre avenir, Messieurs, c'est dans ce rôle là que les femmes vous aime le plus.  Et c'est là, seulement, que vous révélez l'homme dans toute sa grandeur, dans le soin que vous prendrez de chaque femme. Vous verrez que c'est  là, que réside votre force. Car c'est dans le soin et le respect que l'on apporte à l'autre, que l'on se fait à soi-même le plus beau des cadeaux.
Merci pour l'attention, merci à tous ceux qui liront, merci Messieurs les poêtes et chanteurs, pour toutes les femmes.
Et une bonne journée à tous.

Nincha

La femme est l'avenir de l'homme

Le poète a toujours raison
Qui voit plus haut que l'horizon
Et le futur est son royaume
Face à notre génération
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme

Entre l'ancien et le nouveau
Votre lutte à tous les niveaux
De la nôtre est indivisible
Dans les hommes qui font les lois
Si les uns chantent par ma voix
D'autres décrètent par la bible

Le poète a toujours raison
Qui détruit l'ancienne oraison
L'image d'Eve et de la pomme
Face aux vieilles malédictions
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme

Pour accoucher sans la souffrance
Pour le contrôle des naissances
Il a fallu des millénaires
Si nous sortons du moyen âge
Vos siècles d'infini servage
Pèsent encor lourd sur la terre

Le poète a toujours raison
Qui annonce la floraison
D'autres amours en son royaume
Remet à l'endroit la chanson
Et déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme

Il faudra réapprendre à vivre
Ensemble écrire un nouveau livre
Redécouvrir tous les possibles
Chaque chose enfin partagée
Tout dans le couple va changer
D'une manière irréversible

Le poète a toujours raison
Qui voit plus haut que l'horizon
Et le futur est son royaume
Face aux autres générations
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
 

Quelquefois
Si douces
Quand la vie me touche
Comme nous tous
Alors si douces...

Quelquefois
Si dures
Que chaque blessure
Longtemps me dure
Longtemps me dure...

Femmes...Je vous aime
Femmes...Je vous aime
Je n'en connais pas de faciles
Je n'en connais que de fragiles
Et difficiles
Oui...difficiles

Quelquefois
Si drôles
Sur un coin d'épaule
Oh oui...Si drôles
Regard qui frôle

Quelquefois
Si seules
Parfois ell's le veulent
Oui mais...Si seules
Oui mais si seules...

Femmes...Je vous aime
Femmes...Je vous aime
Vous êt's ma mère, je vous ressemble
Et tout ensemble mon enfant
Mon impatience
Et ma souffrance...

Femmes...Je vous aime
Femmes...Je vous aime
Si parfois ces mots se déchirent
C'est que je n'ose pas vous dire
Je vous désire
Ou même pire
O...Femmes...